FM STÉRÉO

FM Labrie: Voix, guitare
Marc-Antoine Leblanc: Batterie
Benoit Lacerte: Guitare, voix
Pascal Laterreur: Basse

À la base de ce projet, le guitariste, chanteur et compositeur principal du groupe, FM Labrie. En tant que bassiste à l’époque, Labrie se joint au groupe metalcore québécois A Perfect Murder en 2005. Signé sur Victory Records, le groupe multiplie les tournées au Canada et aux Etats-Unis et s’offre le luxe d’une tournée européenne en 2006, avant de rendre les armes en 2007. Labrie reprend du service en 2011, en remplaçant temporairement le bassiste du groupe pop-rock québécois Sherlock, le temps de quelques spectacles, notamment un passage à Musique Plus et une participation au festival Osheaga. « En reprenant la route avec d’autres musiciens, je me suis replongé dans l’ambiance de faire partie d’un band émergent. Musicalement, j’étais beaucoup plus solide que lors de mes années dans le monde du métal/hardcore. Je me sentais prêt à sortir de l’ombre de bassiste pour prendre un rôle plus important dans un band ». 

En 2013, le projet FM Stéréo voit officiellement le jour à Drummondville. Comme allié principal, un choix naturel s’impose : le batteur Marc-Antoine Leblanc (Sound Of Silence, Murder After Lie). En plus de contribuer à l’écriture des musiques, Leblanc est le technicien audiovisuel de FM Stéréo. « J’avais commencé depuis un certain temps à développer mes connaissances en sonorisation et en enregistrement. J’ai fait de la réalisation pour mes projets solos et pour d’autres groupes de la région, mais il me manquait quelque chose. Ce vide a été vite comblé par FM Stéréo ». C’est également par le biais de Leblanc que s’est joint au groupe Ben Lacerte, le deuxième guitariste. « J’ai joué avec Marc-Antoine pendant quelques années, mais on n’arrivait pas à trouver d’autres musiciens sérieux pour lancer un projet. Quand il m’a parlé de FM Stéréo, j’ai embarqué sans hésiter » Doté d’un fort sens mélodique, Lacerte participe également à la création musicale et contribue aux harmonies vocales. Pour compléter la formation, le bassiste Pascal Laterreur sort de sa retraite musicale et joint le groupe au printemps 2013. « J’avais arrêté de jouer de la musique depuis plusieurs années, mais ça faisait un moment que je voulais m’y remettre. Quand j’ai vu les gars jouer pour la première fois, je savais que j’avais trouvé ma place». Laterreur propose un jeu de basse présentant à la fois une présence rythmique puissante et une finition mélodique, sans oublier qu’il est le concepteur du logo et qu’il a démarré la réflexion à propos du nom du groupe.

FM Stéréo adore le rock en tout genre, laissant donc place à une oeuvre aux influences variées. On y retrouve des sonorités typiques de la cote est des États-Unis (The Pixies, Sonic Youth, The Velvet Underground) et une affinité avec le son grunge de Seattle. On ressent aussi une inspiration californienne (Weezer, Rancid, Queens Of The Stone Age, Deftones). FM Stéréo n’est pas un band métal, mais demeure influencé dans une certaine mesure par le genre (Metallica, Megadeth, Rage Against The Machine, Tool, A Perfect Circle). La présence britannique est également perceptible (Joy Division, Motorhead, Radiohead,), sans oublier l’influence des groupes d’ici (Grim Skunk, Groovy Aardvark, Mononc’ Serge). Car avant tout, FM Stéréo est un band francophone. « Nous n’avons pas de visées internationales et nous habitons dans une région fortement francophone. Le public qui nous écoute et qui vient nous voir est francophone. Il ne fait aucun sens pour moi de m’adresser à nos fans dans une autre langue que la nôtre », soutient Labrie. Le tout est alors présenté dans un français typiquement québécois.

FM Stéréo enregistre présentement son premier album studio, « Trajectoires », produit de façon complètement indépendante.  Trois pièces qui feront partie de l'album sont présentement disponibles en téléchargement social de formation, FM Labrie intervient auprès des toxicomanes, des itinérants et des gens souffrant de troubles de santé mentale. À propos du contenu des paroles, Labrie précise : « le concept de l’album est simple. Il s’agit d’histoires de vie, de faits vécus, de véritables trajectoires. Certaines pièces sont autobiographiques, d’autres proviennent des gens que j’ai côtoyés au fil des années en pratiquant mon métier. Tout est chanté à la première personne du singulier. Ces histoires sont parfois tristes, parfois tragiques, mais elles demeurent malgré tout intéressantes à raconter ».